20 septembre 2012
Nous vivons une époque avec une recrudescence de cancers, en même temps que nos petits chimistes au service de la finance nous préparent dans leurs cuisines des cocktails qui seront directement testés à votre table.
Nous vivons une époque avec une recrudescence de cancers, en même temps que nos petits chimistes au service de la finance nous préparent dans leurs cuisines des cocktails qui seront directement testés à votre table.
Bien que
l’origine du cancer de la prostate reste mystérieuse, certains facteurs de risques
sont connus. Le régime alimentaire est très largement pointé du doigt par les
nutritionnistes. Je ne suis pas en train d’accuser l’impact des OGM par rapport
au cancer de la prostate, le problème est bien plus complexe, néanmoins, la collision
des OGM sur la globalité des cancers est réel.
Il y aura un avant et un après « Tous cobayes » dans l’histoire des organismes génétiquement modifiés (OGM). L’étude menée par le Criigen (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) et les équipes du professeur Gilles-Eric Séralini, révélée par Le Nouvel Observateur du mercredi 19 septembre et publiée par la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology, est une véritable bombe.
Pour la
première fois dans l’histoire, l’équipe française a étudié les effets à long
terme d’un pesticide, le Roundup, et d’un maïs OGM NK603, deux produits de
Monsanto.
Les
résultats sont sans appel : quand on observe les rats sur deux ans, et non
sur trois mois comme les firmes le font pour obtenir les autorisations, des
tumeurs se développent prématurément.
Dans son livre à paraître vendredi, « La Vérité sur les OGM, c’est notre affaire » (éd. Charles Léopold Mayer), l’eurodéputée Corinne Lepage, fondatrice du Criigen, raconte les dessous de cette opération ultrasecrète, préparée depuis cinq années :
- l’étude a pu être menée grâce au soutien financier de la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’homme et l’association Ceres, alimentée par la grande distribution. Le budget initial, de 2 millions d’euros, a été largement dépassé vu l’ampleur des découvertes, pour atteindre 3,2 millions ;
- craignant que Monsanto ne tente de leur mettre des bâtons dans les roues, l’équipe a observé la plus grande discrétion depuis 2007 : aucune information n’a circulé par e-mail ou téléphone, le lieu de provenance de l’OGM (le Canada) étant tenu secret et le lieu du laboratoire d’étude (Le Mans) également. Même les laboratins ignoraient sur quoi ils travaillaient.
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